1. Alors le roi David fut accablé. Il se rendit dans la pièce située au-dessus de la porte de la ville pour pleurer. Et tout en marchant, il criait : « Oh, mon fils Absalom, mon fils, mon fils, oh, mon Absalom ! Pourquoi ne suis-je pas mort à ta place ? Oh, Absalom, mon fils, mon fils ! »
2. On annonça à Joab que le roi pleurait et se lamentait au sujet d’Absalom.
3. Et ce jour-là, les soldats, au lieu de célébrer la victoire, furent accablés de tristesse. En effet, ils avaient appris, eux aussi, combien le roi était éprouvé par la mort de son fils.
4. Ils rentrèrent en ville furtivement, comme des soldats honteux d’avoir abandonné une bataille.
5. Quant au roi, le visage voilé, il continuait de crier : « Oh, mon fils Absalom, oh, Absalom, mon fils, mon fils ! »
6. Alors Joab vint trouver le roi et lui dit : « En agissant ainsi aujourd’hui, tu couvres de honte tes soldats, qui t’ont sauvé la vie, ainsi qu’à tes fils, tes filles et toutes tes épouses.
7. En effet, ton affection va à ceux qui te détestent et ta haine à ceux qui t’aiment. Tu montres que les chefs de ton armée et tous ceux qui te servent fidèlement ne comptent pas pour toi. Oui, je vois : Si aujourd’hui nous étions tous morts, mais qu’Absalom soit encore en vie, tu trouverais cela très bien.