4. On dirait, à les voir, | des chevaux qui s’élancent,comme des chevaux d’attelage ils courent.
5. Les voilà qui bondissentdans un fracas semblable | à celui de chars cahotant | au sommet des montagnes.C’est le crépitement | d’une flamme de feuqui dévore le chaume.Et c’est comme un peuple puissanten ordre de bataille.
6. Et à cause de lui, | les peuples sont saisis d’angoisse,tous les visages | pâlissent de frayeur.
7. Les voilà qui se précipitent | comme de vrais guerriers,et, comme des soldats, | ils escaladent la muraille.Chacun va son cheminsans dévier de sa route,